ou comment transformer un carrosse en citrouille en deux temps, trois mouvements.
Le conte avait bien commencé pourtant. Par un beau soir d'été, je me promenais en Hongrie, grâce à ma souris (ne le répétez pas à chachat mais je ne suis rien sans ma souris) et chez Eva, j'ai découvert un SAL qui allait commencer, un truc tout joli qui promettait d'être un conte de fée, une histoire de citrouille qui finit bien, sans trop d'encombres, même pas la peine de piquer un sprint en pleine nuit avec une seule pantoufle aux pieds (comme si je sortais en pantoufles moi, pfff) .
Mais voilà l'histoire était trop belle et d'un coup d'aiguille pas magique, je suis passée du conte de fées au livre d'horreur parce qu'il faut bien l'avouer, je n'ai rien dans la citrouille.
Pour commencer, j'ai choisi du chocolat comme terreau, puis j'ai semé de la graine d'érable de l'Atelier du Pic Vert mélangée à du 3867 DMC alors forcément, j'obtiens un drôle de truc, une variété hybride de citrouille qu'on ne retrouvera pas dans les catalogues des grainetiers (et c'est tant mieux).
Je vous montre tout de même (et puis je file me cacher dans un trou de grosse souris).
Enfin, ce qui me console, c'est qu'il paraît que les princes existent.
Si, si, on les trouve au rayon biscuits :-), c'est ma fille qui me l'a dit ;-)