Pas toujours facile de jardiner à plusieurs...
Entre humains, on arrive à s'entendre "là, c'est la place de mes tomates, tu n'as qu'à semer tes courgettes là-bas" "je bêche là et tu ne sèmes rien, je mettrai des pommiers à l'automne" "t'as qu'à mettre les coloquintes tout au bout, on s'en moque, ça ne se mange pas". Généralement, après quelques compromis, on arrive à se répartir les planches mais quand les squatteurs du jardin s'en mêlent, c'est une autre histoire...
"Je ne comprends pas, les concombres ne poussent pas au bout du rang et au début ils sont superbes"
?????????
"Mais pourquoi t'as mis des trucs à la place de mes pommiers?????" ( Indignation de l'homme outré qu'on osât empiéter sur son territoire).
Mais c'est pas moi!!!!!
C'est LUI!
Merle noir tiré des Oiseaux de MTSA, lin naturel, cotons DMC, montage sur chassis.
Non content de picorer mes groseilles à maquereau sous mon nez, voilà que monsieur Merle organise le jardin à sa façon. Il me pique des graines et bien sûr, il en perd quelques unes en volant. Parfois, il a de la chance, il réussit ses semis aériens, quelques pieds de courgettes échouent à la place des futurs pommiers et je retrouve une partie de mon rang de concombres là où j'avais prévu de mettre des poireaux.
Rien de bien grave, ce sont les aléas du jardinier et puis, il est tellement beau siffleur que je lui pardonne tout.
les courgettes de monsieur Merle il y a quelques semaines
les concombres de monsieur Merle
L'an prochain, je lui confierai mes sachets de graines avec le plan du jardin, on verra ce que ça donnera .
Je vous parlerai une prochaine fois des autres squatteurs du jardin, c'est fou ce que c'est peuplé cette année .
Pour le moment, puisque MTSA est au programme, j'ai deux encadrements finalisés à vous montrer, celui de la pivoine pour maman
et celui du murex pour mon fils, cadre bordeaux, liserés alu, exactement ce qu'il souhaitait.
J'oubliais, j'ai installé monsieur Merle en face de ma place quand je brode, j'ai tellement l'habitude de l'avoir en face de moi quand je jardine que cet hiver, en relevant la tête de mon ouvrage, j'aurai l'impression que les beaux jours se prolongent.